Yellow Magic Orchestra

Yellow Magic Orchestra
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Yellow Magic Orchestra à la fin d'un concert à Londres en 2008.
Informations générales
Autre nom YMO, YMO, Not YMO, Human Audio Sponge, HAS, HASYMO
Pays d'origine Drapeau du Japon Japon
Genre musical Synthpop[1], technopop[2], art pop[3]
Instruments Séquenceur musical, boîte à rythmes, échantillonneur, synthétiseurs, vocoder, batterie électronique
Années actives 1978-1984, 1992-1993, 2002-2004, 20072012
Labels Alfa Records, A&M Records, EMI, Restless Records, Sony Music House, Avex Trax
Site officiel www.ymo.org
Composition du groupe
Anciens membres Haruomi « Harry » Hosono
Yukihiro Takahashi (†)
Ryuichi Sakamoto (†)

Le Yellow Magic Orchestra est un groupe de synthpop japonais, originaire de Tokyo. Formé en 1978, il est plus connu sous l'acronyme YMO. Ses membres principaux sont Haruomi Hosono (basse, claviers, choeurs), Yukihiro Takahashi (batterie, chant) et Ryūichi Sakamoto (claviers, chœurs)[2]. Le groupe est considéré comme l'un des pionniers de la musique électronique[2],[4] par son utilisation d'instruments naissant, comme les synthétiseurs, les échantillonneurs, les séquenceurs musicaux ou les boîte à rythmes, ainsi que par l'utilisation d'ordinateurs et l'enregistrement du son en numérique[5],[6]. Le groupe participa au boom de l'electropop au début des années 1980[7], et influencera d'autres mouvements musicaux comme la synthpop, la J-pop, la musique electro, et la techno, tout en explorant des thèmes socio-politiques au travers de ses albums[8].

Avant leur formation, chacun des trois membres étaient déjà considérés comme étant des vétérans dans le monde de l'industrie musicale. Ils tirent leur inspirations d'une foule de genre éclectiques allant de la musique électronique d'Isao Tomita et de Kraftwerk, de la musique traditionnelle japonaise, des bruitages de jeux d'arcade, de la musique funk, et des productions disco de Giorgio Moroder. Leur album Yellow Magic Orchestra sorti en 1978 se retrouvera à la surprise générale dans le top 20 anglais et vendra plus de 400 000 copies aux États-Unis. Lors de leurs enregistrements live, le groupe était parfois accompagné de Hideki Matsutake[9], parfois considéré officieusement comme leur quatrième membre.

Yellow Magic Orchestra sortira sept albums avant de prendre une pause en 1984. Le groupe se reformera plusieurs fois à l'occasion de concert ou de projets musicaux avant les décès de Yukihiro Takahashi et de Ryūichi Sakamoto en 2023[10],[11].

  1. (en) Buckley, P. (2003), The Rough Guide to Rock, Rough Guides, Londres (pages 1200–1201).
  2. a b et c (en) « Yellow Magic Orchestra » (Identifiant p5886 peu probable - vérifier et adapter, SVP), sur AllMusic (consulté le ) .
  3. (en) Paul Simpson, « Bamboo - Biography & History », sur AllMusic (consulté le ).
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées fidelity_1993
  5. « Computer rock music gaining fans », Sarasota Journal,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Paul Sullivan, « Senor Coconut », sur clashmusic.com, (consulté le )
  7. J. D. Considine, « Sakamoto hears music's sounds, not its styles », The Baltimore Sun,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Mikey IQ Jones, « The Essential… Yellow Magic Orchestra », Factmag,‎ (lire en ligne).
  9. Sound International, (lire en ligne), chap. Issues 33–40, p. 147.
  10. « YMO高橋幸宏さん死去 70歳 20年脳腫瘍摘出 懸命リハビリも », Yahoo! News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Le Monde avec AFP, « Ryuichi Sakamoto, compositeur pionnier des musiques électroniques, est mort », sur Le Monde, (consulté le ).

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